Soirées et concerts

Les festivités seront lancées par la soirée d’ouverture à 18h30. Discours d’ouverture, présentation du jury et des parrains et marraines de la création, présentation des cinéastes du programme d’ouverture Made in Trouville. C’est le moment de tous se retrouver pour lancer la 24e édition.

“Do I dare become the one I always wanted to be ?” Marlene Larsen met courageusement en chansons cette petite voix intérieure, anxieuse à souhait, et porte-parole du tréfonds de nos âmes. Sa musique se place dans un soft rock indé bien teinté 90’s, et sonne comme le coup de téléphone que l’on passe à sa meilleure amie après une séance révolutionnaire chez son psy. “Galore » signifie « en abondance », et c’est le titre de son 1er EP, qui sort le 15/09 sous le label Unicum Music. Larsen introduit son univers avec 5 titres puissants et nuancés, doux-amers, avec l’auto-dérision comme projecteur sur des moments précis de basculements intérieurs. En attendant l’EP, découvrez ses deux premiers singles “Galore” et “ I Said I’m Fine”, dont les clips sont déjà disponibles sur YouTube. Sur scène, armée d’une honnête brutale et accompagnée par son bras droit Helene, elles livrent un duo intense de voix et de guitares électriques, des chansons tubesques, et la vérité, rien que la vérité. Pour le festival OFF COURTS, elle vous prépare un set unique, avec toutes les chansons du futur EP et des nouveautés exclusives.

Si le producteur Clément Durand a choisi de rhabiller d’obscurité les falaises crayeuses des paysages normands dont il s’inspire, ce n’est pas un hasard stylistique : c’est dans l’histoire et la topographie d’une plage secrètement nichée à l’abri des regards face à la Manche qu’il puise son inspiration. Révélé en 2020 avec un premier ep « Made to disappear » où pointe déjà une identité qui allie l’introspection et la ferveur, il continue son chemin en 2021 sur « Blow » (Mouton Noir records), dont Tsugi salue la techno « exigeante mais largement accessible ». Un ep de remixes plus tard (MNNQNS, Matt Robertson, lui-même remixer de Björk, ou Keeper Lo : les affinités sont multiples), Roches Noires entend continuer à travailler la matière sonore comme un spectre universel entre noir et blanc, comme les morceaux épars de calcaire qui jalonnent la grève normande se teintent d’anthracite marée après marée. Les mouvements du temps qui servent d’espace liminaire à l’electronica du producteur se retrouvent dans ses montées en puissance comme dans ses phases froides et contemplatives. S’imposant en festival comme en plastique sonore au sens large (théâtre, expositions, court-métrages), cet architecte des textures a également croisé la route de Museau en featuring ou de Rone sur scène, et n’attend que de pouvoir peupler ses plages de sensations nouvelles, au rythme des vagues qui l’inspirent tant.

Comme on est dans le futur des années 2000 depuis un moment, trotski nautique ne voit pas l’intérêt de jouer avec une batterie qui prend toute la place dans le camion, ce qui est bien pratique parce que Trotski Nautique n’a pas de camion et préfère le train. Alors Trotski Nautique joue de la boîte à rythmes : il suffit d’appuyer sur un bouton et ça envoie le bois comme disent les jeunes. L’avantage de la boîte à rythmes, c’est que Trotski Nautique peut jouer n’importe où, aussi bien au stade de France que dans ta salle de bain. Bob Dylan aussi, il peut jouer au stade de France comme dans ta salle de bain me direz-vous, et bien Trotski Nautique est d’accord mais Trotski Nautique aime bien quand ça fait Poum Tchack avec de la caisse claire qui claque.

Claudie Létourneau nous plonge tête première dans un univers multicolore aux mélodies toutes aussi pétillantes que son énergie sur scène. Groovy à souhait, sa pop-alternative est marquée par les rythmes et les percussions. Ses paroles qui déboulent et ses mots aux images franches savent allier audace et fragilité en un cocktail d’harmonies frissons.

Claudie a remporté le prix Labo-clip, remis par Off-Courts lors de la dernière édition du concours Ma première Place des Arts organisé par la Sacef (Société pour l’avancement de la chanson d’expression française) à Montréal. Elle profitera de son séjour parmi nous pour créer un clip en compagnie de la réalisatrice Camille Tardieu. Le résultat de leur collaboration sera présenté lors de la cérémonie de clôture, le vendredi 8 septembre à 18h30.

*En partenariat avec LOJIQ – Les Offices jeunesse internationaux du Québec

Au cœur des quartiers sud de Paris, une effervescence artistique sans précédent anime les rues. Un collectif d’artistes passionnés de culture hip-hop et de rap français s’est formé autour d’une ambition commune : faire résonner leur univers musical éclectique en toute indépendance. Caractérisés par l’autofinancement, l’autoproduction et leur approche autodidacte, ces artistes s’illustrent dans un environnement où la culture de la débrouille est maîtresse. Fédérant des talents aux profils variés, le collectif met en avant son aspect pluridisciplinaire, et tout se fait en famille : de la création des instrus à la prise de voix, en passant par la réalisation de contenus audiovisuels captivants. Les rues parisiennes et leur richesse culturelle nocturne sont pour eux une source inépuisable d’inspiration. Entourés de créatifs en tout genre, les artistes du collectif savent puiser dans l’effervescence de la ville pour créer des concepts détonants. Entre designers talentueux, vidéastes visionnaires et musiciens exaltés, le collectif puise dans cette diversité pour repousser les limites de l’expression artistique. À l’image de leur musique, le collectif véhicule des valeurs de partage et d’ouverture. Au-delà des frontières artistiques, ils tissent des liens avec le public, invitant chacun à se laisser emporter à sa manière dans l’univers unique qu’ils créent avec passion et conviction.

Première soirée des films faits sur place et réalisés dans le cadre des laboratoires de création. Découvrez les films issus des laboratoires Kinoworld ! Dans une ambiance conviviale, venez découvrir autour d’un verre les films réalisés dans la ville. Au cœur du village, venez rencontrer les réalisateurs venus du monde entier, et vous laisser divertir par des animateurs toujours sympathiques, souvent décalés et des films parfois vraiment surprenants ! Réputées pour leur ambiance survoltée, les soirées Kino Kabaret sauront vous surprendre ! Les soirées débutent parfois avec un léger retard, on peut y retrouver certains bugs techniques et on ne sait jamais à l’avance combien de temps durera la projection ! Tout cela fait partie de l’aventure des labos. N’oubliez pas qu’il n’y a pas de compétition et qu’il est coutume d’applaudir bien fort ceux qui se prêtent au jeu pour la première fois. Chapeau à eux de s’être lancé !

Une soirée de compétition amicale qui va vous permettre de tester une fois de plus votre culture musicale et cinéphilique au cours d’une soirée festive et chaleureuse. Révisez vos classiques et formez vos équipes, les arbitres seront (probablement) impartials et sans pitié pour que la bonne humeur finisse forcément victorieuse.

Deuxième soirée des films faits sur place et réalisés dans le cadre des laboratoires de création.

Suite à la projection Kino, prenez possession de la scène du Salon des Gouverneurs le temps d’une chanson (ou plus…) ! Animé par Ruby On The Nail, drag queen parisienne originaire de Marseille qui a fait du lip sync (l’art de faire semblant de chanter) et de l’expression scénique sa spécialité, ce karaoké promet une soirée ludique pour tous !

Ruby On The Nail est une drag queen, performeuse et créatrice du drag show La Boîte à Bijoux qui fêtera en octobre sa 50ème édition. Bercée aux musiques de Broadway et par la voix de Barbra Streisand, Ruby aime se qualifier de « gentille diva » qui, sous de longs faux cils et une bouche sur-dessinée, cache une envie clownesque de faire rire son public.

Un plongeon dans la vraie vie avec une série de portraits et/ou de témoignages qui parlent de vous, des autres… de nous. Rendez-vous sur les planches de Trouville, près des terrains de tennis, pour du cinéma en plein air.*

Ludwig Brosch et Sylvain Choinier, deux musiciens et compositeurs professionnels, acteurs de la vie culturelle rouennaise, régionale et nationale, ont décidé de travailler ensemble et de monter Coopérative Sonore, une structure qui propose des créations de musiques pour l’image et le spectacle vivant. Ludwig Brosch a été membre de groupe Radiosofa, il est aujourd’hui guitariste de Foray, et compositeur à l’image. Il est aussi programmateur du festival Chants d’Elles. Sylvain Choinier, après avoir joué dans Syntax error et Kumquat, a monté King Biscuit. Il est également membre du collectif Les Vibrants Défricheurs et tourne actuellement le spectacle jeune public Pierre Feuille Loup. Ces deux compositeurs aux propositions artistiques multiples se sont rencontrés au Kalif, où, à travers l’enseignement, ils ont partagé leurs expériences musicales en tant que professionnels des musiques actuelles. Les films d’animations ont été sélectionnés avec soin par Jean-Christophe Perrier (fondateur de Normandie Animation), pour s’adresser à un public familial, de tous âges confondus à partir de 6 ans. Ils seront mis en musique par Coopérative Sonore avec leurs instruments de prédilection : guitares, claviers et traitements sonores variés (blip et scratch d’ordinateurs). Le ciné-concert durera 45 minutes.

Troisième soirée des films faits sur place et réalisés dans le cadre des laboratoires de création.

Princess Erika est la première femme noire à avoir conquis l’esprit de millions de Français avec ses tubes, à avoir écrit des textes féministes, sur la violence dans le couple, bien avant le mouvement #MeToo. Ce n’est pas rien. Princess Erika a toujours aimé mêler les genres. Ses chansons ressemblent à sa collection de disques, elles sont multiples, hybrides, sans étiquette. Libres. Quitte à choisir, elle préfère être classée dans la variété. Pop. Comme Populaire. Auteur, compositrice, interprète, productrice, songwriter, elle ne s’interdit rien. Elle n’a jamais été la poupée d’un label, le produit d’une franchise. Elle n’en a toujours fait qu’à sa tête. Insou- mise par nature. Elle est encore actrice, théâtre et cinéma, voix des Grosses Têtes pendant trois ans, ère Bouvard, elle écrit actuellement son premier livre, elle travaille dessus depuis plusieurs années. On la verra aussi très prochainement dans une série de quatre épisodes sur France 3, “Le Meilleur d’entre nous”, où elle jouera la mère de l’héroïne. Et puis, il y a ce cinquième album. “J’suis pas une Sainte”, qui sortira sur le label de Christian de Tarlé, EPM Musique, distribution Universal. Son précédent album datait de 2011. Entre-temps, elle a pas mal tourné, multiplié les projets, comme “Sur la route du reggae”, croisé le micro avec Diana King, il y a eu l’aventure Camping Paradis, il y a eu la vie, dans toute sa diversité. Le premier single de ce disque sans entrave, c’est aussi la première chanson écrite pour ce projet, en 2016. “J’suis pas une Sainte”. Les autres ont suivi. À leur rythme. Si Erika aime la simplicité, elle n’aime pas la précipitation. Les chansons ne sont pas des choses qu’on expédie mais qu’on aime. Au départ, son artisanat n’a pas besoin de grand chose. Sa voix, ses muses, un instrument, GarageBand. C’est après qu’elle édifie, qu’elle étoffe. Qu’elle dispose. Là, elle a fait appel à Louis Ville pour la réalisation du disque. Il a été enregistré à Saint-Maurice-sous-les-Côtes, dans la Meuse. C’est un disque cinématographique, générateurs d’images. Si l’on tend bien l’oreille, il est vivant.

La soirée officielle de clôture débutera par le débat du prix de la critique, en partenariat avec le Syndicat français de la critique de cinéma, en direct au Salon des Gouverneurs. Animée par Claude Duty, le président du jury officiel, cette discussion entre Florent Boute, Catherine Habit et Nicolas Thys promet d’être animée et vivante. Elle révèlera le premier lauréat de cette soirée de remise de prix de la 24ème édition d’Off-Courts.

La traditionnelle remise des Prix 2023. Un moment important pour les artisans du cinéma ! Aussi l’occasion de découvrir en avant-première les clips réalisés durant la semaine et quelques projets spéciaux.

JOUBe a eu envie de combiner dancefloor, rencontre humaine et vélo. Ses recherches sonores l’ont amené à enregistrer les terres glacés du Groenland jusqu’aux vaches du Jura. Aujourd’hui, il souhaite parcourir l’hexagone à la force des mollets sur son bicycle qui une fois arrivé sur scène devient un instrument de musique hybride. Ce sont ses tout premiers coups de pédale vers un voyage cyclo-électronique, dont personne ne connait encore la destination.

C’est le quatuor de jeunes lapins de Béatrix Potter embarqués dans Las Vegas Parano. Comme dans un tacos lyonnais ils mélangent britpop et madchester, sauce psyché-électro. Mélodies, beats, synthés bass et guitare se rencontrent comme par évidence, c’est pop, c’est dansant, c’est une recette bien épicée qu’ils nous mijotent ! Prenez l’éclectisme décomplexé de Damon Albarn, l’émotion pop de Balthazar, l’énergie de Deluxe et la folie psyché de Suuns, saupoudrez de paillettes… ça parechoque quand il faut, là où il faut ! Une musique dansante et décomplexée comme on les aime. Alors ferme les yeux, débranche ton cerveau et commence à onduler du bassin. L’euphorie monte, ça pulse, c’est insolent, l’expérience commence ici. Roaaarr ! Ça y est… ça groumpfe !